Accueil > Archives > 2004 (nº 1342 à 1380) > 1351 (18-24 mars 2004) > [Chronique de la toile]

Chronique de la toile

10
Le jeudi 18 mars 2004.

Qui parle de la « révolution espagnole », les anarchistes mis à part ? Pas grand monde. J’ai lancé une recherche en ligne et j’ai trouvé des choses assez intéressantes. Par exemple un texte sur « Anarchistes du Roussillon en 1894 » http://www.jtosti.com/histoire/anarchistes.htm, sur un site consacré aux cartes postales de cette région. Clio, revue d’histoire des femmes, consacre une page à la présentation d’un livre sur une anarchiste italienne Luce Fabbri. http://clio.revues.org//document82.html.

À cette occasion, je suis arrivé sur un site web très complexe, contenant une abondante Foire aux questions, consacrée à l’anarchisme et bilingue français-anglais, mis en place par quelqu’un qui signe « Joe Linux » http://www.joe-linux.org/. J’avoue ne pas avoir eu le temps de la parcourir jusqu’au bout. J’ai pourtant noté quelques questions, par exemple : « Quels sont les mythes des sciences économiques capitalistes ? » ou bien « L’anarcho-capitalisme est-il un genre d’anarchisme ? » Voilà donc un site à visiter.

Revenons donc au sujet de départ. On peut trouver une chronologie de la Révolution espagnole commentée par Franck Mintz à l’adresse suivante : http://perso.wanadoo.fr/libertaire/archive/2001/235-jan/espagne.htm et de très nombreuses informations à ce sujet sur le site des « Increvables Anarchistes » http://increvablesanarchistes.org/.

Si vous avez envie de réfléchir aux leçons de ces événements d’une façon non traditionnelle, je vous invite à venir sur le site d’À contretemps. http://acontretemps.plusloin.org/ Ce bulletin bibliographique prend prétexte de la publication de livres pour s’interroger sur notre monde.

Je vous conseille tout particulièrement le numéro 5 dont son metteur en scène dit : « Le présent numéro d’À contretemps ne prétend nullement figer l’histoire d’un événement constitutif de notre mémoire [la Révolution espagnole]. Il faut le prendre pour ce qu’il est : une interrogation du mythe, une revendication de lucidité et un dialogue à plusieurs voix sur la transmission, toutes choses s’articulant autour de deux livres et d’un film. »

L’araignée, araignee@plusloin.org


P.-S. : Dans ma dernière chronique, j’avais parlé de textes d’Emma Goldman qui se trouvaient en ligne en anglais. Un lecteur me signale qu’il en existe une version française, fraîchement traduite à cette adresse http://mondialisme.org/nipatrienifrontieres ou en vente à Publico.