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Communiquées libertaires contre l’agression par le SO de la CGT

Le jeudi 12 juin 2003.

La Fédération anarchiste et Alternative libertaire réprouvent et condamnent l’attitude belliqueuse d’une partie du service d’ordre de la CGT envers leurs militant(e)s en grève ou solidaires lors de la manifestation pour la sauvegarde de nos retraites de ce mardi 3 juin à Paris. Ces militant(e)s, venu(e)s exprimer leurs opinions en tenant une table de presse sous une banderole et des affiches appelant à la grève générale, se sont fait agresser par des membres du service d’ordre de la CGT. Cette agression envers des camarades de luttes est indigne du mouvement ouvrier et ne saurait se reproduire sans donner à penser que l’organisation dont sont issus les agresseurs cherche à imposer par la force son hégémonie sur le mouvement social. Ne nous trompons pas de cible, tournons ensemble notre colère contre ceux qui nous exploitent, et montrons- leur, par la grève générale, que toutes et tous uni(e)s nous sommes les plus fort(e)s.

Fédération anarchiste, secrétariat aux Relations extérieures
relations-exterieures@federation-anarchiste.org
145, rue Amelot, 75011 Paris

Alternative libertaire
BP 177, 75967 Paris cedex 20
contacts@alternativelibertaire.org


La CNT déplore et condamne l’agression dont a été victime la Fédération anarchiste lors de la manifestation unitaire, de la part de certains éléments du service d’ordre de la CGT.

Il est affligeant qu’au moment d’une nécessaire unité pour contrer l’extraordinaire offensive patronale – à laquelle la CNT participe souvent en intersyndicale aux côtés des sections CGT –, on voie resurgir des pratiques que l’on avait cru révolues. À noter que des militants (de la CNT, de la LCR, des emploi-jeunes en lutte, etc.) s’étant interposés ont eux aussi dû subir la violence des mêmes individus (40 jours d’ITT pour un camarade de la CNT).

Nous considérons que la meilleure réponse à ces provocations reste l’extension de la grève générale dans tous les secteurs, avec tous les camarades en lutte, quelle que soit leur appartenance syndicale.

Mais peut-être est-ce justement ce qui effraie certains appareils bureaucratiques, soucieux de contrôler les luttes des salariés ?

CNT secrétariat relations presse, medias@cnt-f.org
Paris, le 4 juin 2003
Communiqué du bureau régional parisien : br.rp@cnt-f.org