Ce n’est pas sans pincement de cœur que nous avons apris la disparition de l’ami Plauzolles dans un tragique et mortel accident de voiture dans l’Aude.
P’tit Louis comme on le surnommait était, il y a quelques temps, bien connu des camarades parisiens avec lesquels il milita et occupa diverses responsabilités. Tous ceux qui l’ont connu s’accordent à lui reconnaître gentillesse, serviabilité et la bonne humeur légendaire des gens du midi. P’tit Louis n’avais pas son pareil pour nous conter la vie de sa région, ses légendes et de ses vignerons combatifs qu’il connaissait bien.
Venu à Paris comme beaucoup de provinciaux pour travailler, il ne s’y plaisait pas et retourna assez vite au pays pour y vivre. Mais la fragilité qu’est notre vie a voulu qu’aujourd’hui nous perdions un ami authentique. Nos cœurs ne sauraient l’oubler.
À ses proches, à Gitou et à Bérenger l’expression d’un soutien et d’une fraternité indéfectible.
Roland Bosdeveix