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Luttes féministes, antisexistes, antipartriarcales… et les hommes dans tout ça ?

Le vendredi 23 juin 2000.

Les luttes des femmes ne concernent-elles que les femmes ? Les problèmes qu’elles soulèvent, leurs revendications, les questions qu’elles posent, les idées, les solutions qu’elles proposent, ne sont-ils/elles que du ressort des femmes ? Ne sont-ce que des « histoires de bonnes femmes », comme on l’entend bien trop souvent ? Les hommes ont-ils quelque chose à voir, à dire et à faire dans ces luttes ? Si oui : quoi, pourquoi, pour quoi et comment ?

Il semble, au préalable, nécessaire — et même indispensable — d’être clair, net et précis dans notre propos : il est hors de question que des hommes — même (surtout) bardés des meilleures intentions —s’accaparent les luttes féministes, qui sont et doivent rester féminines. C’est aux femmes — et à elles seules — que reviennent la parole, l’idée et l’action quant à la dénonciation de l’oppression, de l’exploitation et autres injustices dont elles sont victimes de la part du système patriarcal (et donc des hommes).

Cela ne veut pas dire que les hommes doivent rester muets et inactifs, loin s’en faut : il est important que ceux des hommes qui se sentent solidaires des luttes féministes le fassent savoir et agissent en conséquence. Mais ces hommes-là doivent-ils se cantonner dans un rôle de soutien, du style : « Allez les filles, nous sommes de tout cœur avec vous ! » ? Cette position est un peu trop facile et confortable, s’il n’y a pas tout un travail de réflexion, d’analyse, de proposition et d’action sur les questions du patriarcat, du sexisme, de l’homophobie, de la virilité, des rôles sociaux sexués, de l’identité masculine, etc. La prise de conscience — personnelle et collective — est une bonne chose, encore faut-il qu’elle soit suivie d’effets ! Voici donc quelques réflexions, analyses et propositions… en vue de l’action !

Lutter contre le sexisme, le patriarcat, l’homophobie : pourquoi ? Comment ?

Depuis les années 1970, des hommes se sont engagés dans la lutte contre le patriarcat. Certains parmi eux ont essayé d’aller plus loin que la participation plus ou moins active dans les manifestations féministes, la signature de pétitions de leurs camarades féminines ou des déclarations stériles sur l’égalité des sexes. Ces hommes s’efforcent de remettre sérieusement en cause leur identité masculine, leur comportement, leur sexualité, y compris leur militantisme — déformée par le conditionnement de la société patriarcale. Faut pas rêver, ils étaient et sont (trop) peu nombreux ! Il serait donc tout à fait exagéré de parler d’un mouvement, en comparaison avec celui des femmes : trop rare est encore ce type de militant, trop jeune cette forme de raisonnement, pas assez constants étaient leurs efforts, et trop évident est le fait que ce militantisme masculin anti-patriarcal est plutôt un réflexe à un puissant mouvement féministe qu’une lutte autonome. C’est pourquoi ces hommes-là préféraient parler de « groupes d’hommes ».

Des raisons qui pourraient (et peuvent) faire en sorte que les hommes bougent un peu…

Quelle était, quelle est la motivation de ces pionniers antipatriarcaux à s’engager sur un terrain si difficile et pénible, sous le regard méfiant des féministes et l’œil moqueur de leurs « frères » ? C’est surtout la ferme volonté de refuser le rôle d’oppresseur que la société patriarcale donne aux hommes. La volonté de renoncer à tous les avantages que le patriarcat offre aux hommes : avantages professionnels, sentimentaux, sexuels, politiques, économiques, judiciaires, etc. C’est en plus la volonté de ne plus jamais employer les différentes formes de violence masculine : violence physique, psychologique, morale, financière, sexuelle, etc. C’est la même motivation qui pousse — parfois — une blanche ou un blanc à se révolter contre le racisme. Elle est profondément morale, ou plutôt éthique. Il est évident que cette démarche a aussi mobilisé des hommes anarchistes. L’existence de rapports de domination et d’exploitation est incompatible avec l’idéal — et à plus forte raison, la pratique -anarchiste qui refuse toute forme de domination et d’exploitation. À la différence des formes autoritaires de socialisme (communisme et social-démocratie), le militant anarchiste ne peut pas — au moins théoriquement — se cacher derrière des prétextes d’efficacité et de tactique pour justifier la continuité de la domination masculine, même au sein des organisations révolutionnaires. « Le privé est politique » est un « mot d’ordre » qui appartient et à l’anarchisme, et au féminisme. Et pourtant… il serait hypocrite et malhonnête d’affirmer que tous les hommes anarchistes — parce qu’ils sont anarchistes — sont exempts de comportements plus ou moins sexistes. Il n’est qu’à entendre certaines paroles, certaines insultes employées… Y a du boulot, les gars ! (Quant aux attitudes dans le « privé », à chacun de faire son « examen de conscience »…).

Si la réponse masculine aux revendications féministes est la première et principale motivation, il existe une deuxième catégorie de motivations, plus spécifiquement masculines, plus indépendantes des luttes féministes, c’est le refus du conditionnement des hommes par le patriarcat, le refus de reproduire éternellement des clichés que le patriarcat impose aux hommes le héros (ou plutôt l’autiste !), qui ne parle jamais de sa vie sentimentale ou de ses émotions (et surtout pas avec les copains !) ; l’homme conquérant, qui se définit par une sexualité agressive ; le « chef » de famille, dont la seule perspective est de s’épuiser au travail et de mourir à l’âge de 57 ans d’une crise cardiaque ; les clichés de bandes d’hommes : au stade, au bar, et surtout à l’armée. Ce conditionnement peut devenir insupportable, particulièrement pour les homosexuels, pour qui il n’y a pas de place dans la logique « traditionnelle » du patriarcat (même si, dans certains pays, celui-ci est en train d’intégrer l’homosexualité masculine) ; pour des hommes dont le corps ou l’esprit correspondent peu aux exigences des clichés, et pour les hommes qui ont choisi de rompre avec le patriarcat. Il reste quand même à constater que les souffrances et l’aliénation des hommes dues au système patriarcal n’ont littéralement rien à voir avec l’oppression des femmes. Il n’existe pas la même fatalité, la même omniprésence pour les hommes que pour les femmes : l’homosexuel discriminé par l’homophobie patriarcale profite quand même des inégalités économiques, une des caractéristiques du patriarcat (un salaire plus élevé, moins de difficulté à trouver du travail…).

Car si l’homosexuel est et reste un traître à la sacro-sainte virilité et au clan des hommes, il est et reste quand même toujours un homme. À condition, bien sûr, que son homosexualité ne soit pas visible, assumée, revendiquée, ou qu’il ne soit pas « efféminé » — suprême trahison ! Un militant antipatriarcal peut choisir ses terrains d’intervention : il peut s’engager au sein de son organisation (révolutionnaire ou pas) et, parallèlement, rester plutôt indifférent dans sa vie professionnelle (et vice-versa). Pour les hommes, et c’est encore plus évident pour les hétérosexuels, la souffrance engendrée par le patriarcat est, en général, la conséquence d’un choix. C’est leur décision de ne pas/plus supporter le patriarcat qui le leur rend insupportable. Ils ont toujours la possibilité de « s’arranger », partiellement ou complètement, avec le patriarcat pour être tranquille. Les femmes, elles, n’ont pas ce choix !

« C’est l’histoire de mecs… » : des groupes d’hommes contre le patriarcat, d’hier à aujourd’hui

Les « pionniers » ou les prémices Les premiers groupes d’hommes, issus principalement des mouvements d’extrême gauche ou libertaires, à la suite du mouvement féministe apparaissent au cours des années 70 (1975 en France). En effet, « aux interpellations du mouvement des femmes, au malaise et à la prise de conscience que cela provoque, à la non-mixité des collectifs, des hommes répondirent en se regroupant pour parler de leur vécu, de leurs sentiments, de l’oppression des femmes, de l’aliénation des hommes, etc. à la différence des associations d’hommes qui luttaient contre l’oppression des femmes au début du siècle, le principal travail des individus qui vont se retrouver dans ces groupes plus ou moins informels va être de s’interroger sur la contradiction entre leur condition sociale d’oppresseur et leurs inspirations antisexistes, de se déconstruire en tant que garçon, d’essayer de changer leur quotidien. […] Chaque groupe a son propre projet, ses propres motivations. Certains s’axent exclusivement sur l’expression individuelle des participants. On y réfléchit sur le comportement et le passé de chacun. Tout discours théorique est banni et il n’y a pas de volonté d’intervenir sur l’extérieur. À l’inverse, des groupes chercheront à travers un discours beaucoup plus théorique à intervenir sur l’extérieur. Enfin d’autres groupes oscilleront entre ces deux démarches. »

Y seront abordés des thèmes comme la sexualité, la paternité, la violence, la pornographie, la contraception masculine, le rapport au corps, l’homosexualité, l’identité masculine, la virilité, la construction des rôles sociaux et sexués…

Plusieurs livres traitant ces thèmes paraîtront à partir de 1975. On peut citer notamment La fabrication des mâles, de Nadine Lefaucheur et Georges Falconnet, le nº 35 de la revue Recherches intitulé « Masculinités », ou encore Le Robot mâle, de Marc Feigen Fasteau.

En France, ce travail est essentiellement le fait de groupes tels l’Association pour la recherche et le développement de la contraception masculine (ARDE-COM, qui publiera une revue : Contraception masculine-paternité), et de la revue Types-paroles d’hommes, publiée de 1981 à 1984. Ces groupes et revues fonctionnèrent tant bien que « mâle » jusqu’au milieu des années 1980, puis sombrèrent peu à peu…

Le renouveau, ou la nouvelle vaguelette

Depuis une dizaine années, de nouveaux groupes d’hommes se sont mis en place, avec des démarches et des orientations variées : approche thérapeutique au Québec, où un réseau d’hommes s’est constitué à l’initiative du psychanalyste Guy Corneau (quelques groupes existent en France), approche libertaire (mouvance des squats, camping antipatriarcal mixte, etc.). Sans compter les groupes dont le discours est plus ou moins (et plus que moins, en général !) réactionnaire, antiféministe, misogyne, sexiste… ou, à tout le moins, frileux et conservateur, tels les mouvements pour la condition paternelle en France, les Promise Keepers aux États-Unis… On peut aussi se demander si le regain d’intérêt religieux de certains hommes — et surtout dans sa version dure : intégrisme musulman, fondamentalisme chrétien, orthodoxie juive… — ne fait pas partie de cette dynamique-là ! Les religions, quelles qu’elles soient, consti-tuent en effet l’un des piliers du patriarcat, si ce n’est le principal. Avec leurs visions des femmes plus que méprisantes (et méprisables), elles offrent un refuge, voire un bastion, aux hommes qui ne supportent pas la remise en cause de leur identité, de leur place (dans la famille et la société), et surtout de leur pouvoir (sur la famille, la société en général, et les femmes en particulier) !

Les années 90 verront aussi la publication de nombreux ouvrages sur l’identité masculine ou les rapports hommes/femmes, comme, par exemple, les travaux (controversés) d’Élisabeth Badinter, ou Ils ne pensent donc qu’à ça, de Maurice T. Maschino, sur le comportement sexuel masculin, ou encore L’Image de l’homme : l’invention de la virilité moderne, de Georges L. Mosse, et bien d’autres… Surtout, nous conseillerons la lecture des travaux de l’anthropologue Daniel Welzer-Lang, auteur de nombreux ouvrages sur la condition masculine. Une référence, s’il en est ! Avec, en plus, une approche libertaire des choses, ce qui ne gâte rien…

Le Réseau européen d’hommes proféministes

Récemment, en 1997, une initiative intéressante a vu le jour : le Réseau européen d’hommes proféministes. Créé par des universitaires, dont Daniel Welzer-Lang (encore et toujours !), ce réseau rassemble des hommes de tous horizons : vieux ou jeunes militants, hétéro/homo/bi-sexuels, transgenres, pères… qui déclarent : « Nous sommes proféministes, persuadés que seule la fin de la domination masculine fera disparaître les prisons du genre. Nous sommes hommes, militants contre la violence masculine faite aux femmes, et dans une autre mesure faite aux hommes ; nous sommes solidaires et soutenons les luttes féministes contre la violence. Nous sommes des garçons sans modèle de père, d’ami, de fils. Les certitudes tombent, et nous voulons repenser notre place de père, d’ami, d’amant, de fils… Nous avons en communs d’être des hommes qui refusons le sexisme. »

Les centres pour hommes violents

Un autre axe de lutte contre les ravages du patriarcat a été, et reste, la création de centres d’accueil pour hommes violents. La situation en la matière est catastrophique en France, comparée au Québec où ces centres sont beaucoup plus répandus… et actifs. En effet, il n’existe actuellement par chez nous que quatre centres accueillant des hommes violents ! Bien que le mouvement féministe ait, depuis le début, pointé le doigt sur les violences faites aux femmes dans le cadre du travail ou dans le privé, et que la dénonciation de ces horreurs quotidiennes ait abouti à la création de structures d’accueil pour femmes battues, rien — ou presque — n’a été fait par les fameux « pouvoirs publics » pour enrayer cette dynamique infernale qu’est la violence domestique, et pour permettre « aux hommes violents de pouvoir parler et surtout de pouvoir comprendre leurs actes et les changer. »

Trois centres furent créés au cours des années 80, à Paris, Lyon et Marseille. À Lyon, en 1987, Daniel Welzer-Lang (encore lui !) fut le cofondateur de l’association RIME (Recherches et interventions masculines). Malheureusement, RIME cessa ses activités à la fin des années 90, faute de militant-e-s (à bout de souffle) et d’argent ! Même chose à Paris, même si une autre association a pris le relais. Restent donc en course, pour l’instant, les centres de Paris, Marseille, Belfort et Amiens. L’une des difficultés, outre la survie financière (les subventions ne sont pas pour tous du même ordre), c’est de faire venir les hommes concernés.

En général, c’est à la suite, ou sous la menace, du départ de leur compagne que ceux-ci se décident à frapper à la porte d’un de ces centres d’accueil pour y consulter les psychologues. Ou alors, il leur faut une décision de justice les y obligeant. De plus, la thérapie est longue, et parfois coûteuse financièrement parlant. À 150 F la séance (c’est le cas à Paris), peu d’hommes — surtout parmi les plus désargentés — pourront se le permettre ! Bonne excuse pour certains de se dédouaner ! Bonne excuse pour le patriarcat en général et pour ses tenants — proclamés ou pas — en particulier, trop heureux d’avoir là un moyen — financier en l’occurrence — pour éviter la remise en cause du système inique dont ils jouissent !

Une bonne nouvelle, quand même : une campagne européenne contre le violence domestique a été lancée en septembre 99 par la Commission de Bruxelles, et s’adresse autant aux femmes victimes de violence qu’aux hommes agresseurs, ainsi qu’à l’entourage, afin de briser le mur du silence qui protège ces drames que certains voudraient voir encore être cantonnés dans le domaine « privé ».

Alors, que faire ?

Rêver d’un « front unique » des hommes et des femmes contre le patriarcat (tous ensemble, tous ensemble ! hé ! hé !), c’est oublier que celui-ci est un système au profit des hommes, au détriment des femmes. Les traces centenaires, millénaires même, qu’a laissé la domination masculine sont profondes, les hommes les plus conscients restent toujours susceptibles de reproduire ou de ranimer les comportements les plus anachroniques et les plus réactionnaires : des « rechutes » terribles dans les réflexes patriarcaux sont, hélas ! plutôt la règle que l’exception.

Une méfiance et une vigilance profondes des militants antipatriarcaux envers eux-mêmes et leurs camarades restent indispensables. La lutte féministe — qui était déjà à l’origine des efforts de ces hommes — doit rester la référence primordiale, l’orientation générale pour eux.

Ce n’est toutefois pas — on l’aura compris — un appel à (ni une excuse pour) se vautrer dans le canapé et laisser les efforts idéologiques aux femmes ! Au contraire, messieurs, nous avons du boulot : il nous faut acquérir la conscience de notre implication dans les mécanismes de domination, en se posant quelques questions, en appuyant là (surtout) où ça fait mal ! Quels aspects du patriarcat portons-nous en nous-mêmes ? Où se situe le décalage entre nos idées et nos pratiques (il y en a toujours) ? Comment éviter de réemployer ces mécanismes de domination, ces comportements dominants ? Comment découvrir et définir nos identités individuelles au-delà du conditionnement collectif ?

Il est évident que l’individu est surchargé par de tels efforts. Ce n’est pas grave, commençons en collectivité, entre hommes…

Martin Zumpe et Laurent Laloy,
Groupe métropole lilloise de la F.A.


(1) Extrait de « Groupe hommes : initiatives non-mixtes contre le patriarcat », p. 92-96, in Libération des femmes et projet libertaire, Organisation communiste libertaire, éditions Acratie, 1998.
(2) La fabrication des mâles, de N. Lefaucheur et G. Falconnet, éd. du Seuil, 1975 ; Recherches nº 35, « Masculinités », revue du CERFI, 1978 ; Le Robot mâle, de M. Fergein Fasteau, éd. Denoél/Gonthier, 1980. Voir aussi Les études ou écrits sur les hommes et le masculin en France, D.Welzer-Lang, dans le rapport du BIEF/CEFUP : Des hommes et du masculin, sous la direction de D. Welzer-Lang et J.-P Filiod, Presses Universitaires de Lyon, 1992
(3) Auteur de Père manquant, fils manqué (éd. de l’Homme, Montréal, 1989) et de N’y a-t-il pas d’amour heureux ? (éd. Robert Laffont, 1997).
(4) E. Badinter : L’un est l’autre, éd. Odile Jacob, 1986 ; XY : de l’identité masculine, éd. Odile Jacob, 1992. M.T. Maschino : Ils ne pensent donc qu’à ça ?, éd. Calmann-Lévy, 1998. G. L. Mosse : L’Image de l’homme…, éd. Abbeville - Pocket, 1997.
(5) Entre autres : Le Viol au masculin, L’Harmattan éd., 1988 ; Arrête ! Tu me fais mal ! (sur la violence domestique), VLB éditeur, 1992 ; La Peur de l’autre en soi : du sexisme à l’homophobie, VLB éditeur, 1994.
(6) Contact : Daniel Welzer-Lang, équipe Simone - Université Le Mirail, Maison de la Recherche ; 5, allées Antonio-Machado 31058 Toulouse cedex. Il existe un site internet du réseau
 : http://www.menprofeminist.org
(7) Extrait de « Des hommes, ensemble, contre le sexisme », in Bulletin nº 4 (mars 1999) du Réseau européen d’hommes proféministes.
(8) dixit D. Welzer-Lang, in « La violence masculine en privé », extrait de Cette violence dont nous ne voulons plus, bulletin de l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT), mars 1988.
(9) Association de lutte contre les violences et S.O.S. violences familiales ; 11, rue Taine, 75012 Paris. Tél. : 01 44 73 01 27.
(10) Les informations sont extraites de l’article « Un centre à l’écoute des hommes agressifs », in Actualités Sociales Hebdomadaires nº 2161 du 7 avril 2000.
(10) Pour plus d’informations, contacter les Centres d’Information sur les Droits des Femmes. Un dossier y est disponible.