Participantes aux Assises pour les droits des femmes, les 15 et 16 mars 1997, nous avons jugé utile de communiquer nos impressions aux lecteurs et lectrices du Monde libertaire. De nottre point de vue, un des points positifs est la participation de nombreuses femmes, de tous horizons politiques, dépassant au moins partiellement les clivages dorganisations, refusant les luttes de pouvoir, à lexception notoire des militantes de lutte ouvrière et de lAlliance des femmes pour la démocratie qui ont fait la preuve de leurs ambitions politiciennes et de leurs pratiques manipulatrices.
Un autre point fort est la création et le travail de collectif locaux et régionaux, imposant débats et actions, faisant émerger un mouvement revendicatif fort, inscrit dans les réalités sociales daujourd'hui.
Les points négatifs sont les aspects trop incantatoires de certaines revendications ; on paut sinterroger sur leurs côtés trop " réalistes " : " on demande juste un peu plus " ; sans remettre en cause le fonctionnement global de la société. Pour obtenir satisfaction cest le recours à la loi qui est évoqué. Or, nous le savons toutes : rien ne sobtient sans luttes ! Peu de perspectives dactions concrètes, à court ou à moyen terme donc mais rien ne nous empêche aujourd'hui de reprendre ces revendications et dimaginer des actions à mettre en uvre pour gagner ! Gérons nous-même nos luttes !
Nous avons participé à deux commissions : " Précarité-pauvreté-immigration " et " Droits au travail " qui avaient de nombreux points communs. Il nous a semblé remarquable de noter que les femmes en situation de précarité se sont retrouvées majoritairement dasn la commission " Droit au travail " et que la commission " Précarité " regroupait davantage des femmes intervenant auprès de personnes précaires ou pauvres.