Voilà une quinzaine dannées, M. Georges Fillioud, socialiste et spécialiste des ondes, ministre pitre de la Communication, fit savoir, péremptoire, deux vérités.
La première, fondée sur de solides arguments techniques, autant dire scientifiques, assénait que seule une douzaine de fréquences, en région parisienne, pouvaient prétendre à lexistence. Quelque temps plus tard, ou en comptait officiellement plusieurs dizaines
La seconde, visionnaire, déclaration de guerre aux puissances financières, annonçait que jamais, au grand jamais, la publicité ne viendrait souiller la bande FM libérée. Quelque temps après, elle était partout présente, à de rares exceptions près
Puis vint la Haute Autorité et son lot de studios saccagés, instaurée pour parachever le travail de réduction des radios libres dignes de ce nom, et renforcer, légaliser la toute-puissance des stations friquées.
Parmi ces dernières, quatre grosses cylindrées se sont offert, en toute illégalité, cent soixante-dix fréquences destinées à rapporter gros. Le CSA, dérisoire tribunal dexception, se voit chargé, maintenant que cela se sait, non pas de dénoncer et dinviter à réprimer les atteintes multiples à son autorité, mais darbitrer au mieux la querelle des chefs de bande (FM), opposés à l'heure de partager le fruit de leurs rapines et méfaits.
Organisme parasite puusclé, voici le dernier-né des gadgets d'État régulateurs de certains médias devenu parrain pépère qui traque les gros mots et légitime, en toute impunité, les trafics illégaux des maffieux de la radio.