A la SNCF, depuis une bonne dizaine d’années ce sont des comités d'établissement et un comité central d’entreprise dirigés par les syndicats qui gèrent les activités sociales des cheminots en remplacement des comités mixtes tenus par la direction. A l'époque, les militants crièrent unanimement victoire à la future mainmise de certains syndicats (CGT, CFDT dans quelques comités d'établissement). Les autres ne sont pas dans les instances pour avaliser leurs directives. En haut de la hiérarchie syndicale, les responsables ont bien senti une manne fiancière bien venue, même au niveau local.
Or, depuis la mi-mars, les salariés du CCE sont en grève. Ces employés CGT revendiquent une augmentation de 1000 F, une réduction du temps de travail à 35 heures, la suppression des trois jours de carence… Les patrons CGT refusent de négocier au prétexte de ne pas mettre en péril les activités sociales des cheminots.
Où passe donc ces énormes sommes d’argent qui devrait nous être redistribuées. Nous n’en voyons qu’un peu la couleur sans en apprécier le goût