Dans son numéro de novembre, Alternatives économiques analyse le bilan de 124 grandes entreprises françaises.
Casino s’y illustre comme l’un des grands champions de la flexibilité et de la précarité. En 1996, elle a embauché en C.D.D. tout en supprimant 1600 C.D.I. Depuis les exonérations de charges patronales mises en place par la gauche en 1993, deux temps partiels reviennent bien moins cher qu’un temps plein. Dans ce domaine, Casino est classée à la deuxième place avec plus de 42 % de salariés à temps partiel.
En 120e position pour le salaire de ses employés, l’entreprise Casino est une " grande famille " qui paie à coups de fronde. Cette règle souffre d’exceptions. Bien évidemment, elle ne s’applique pas aux cadres dirigeants, Casino occupant pour cette catégorie la quinzième place du palmarès.