SNCF

Mépris de la CGT dirigeante contre les salariés du CCE

A l'époque, nous étions quelques uns à avoir dénoncer la reprise de la gestion des activités sociales aux mains des syndicalistes. Le Monde libertaire a déjà fait l'écho des problèmes rencontrés par ces salarié(e)s. Cela continue. Les grèves passées n’ont pas assaini les relations puisque celles-ci ne sont pas au beau fixe. Elles sont même exécrables. L’attitude de certains dirigeants est méprisante a leurs égards. La hiérarchie est omniprésente. Si on osait la comparaison les patrons d’avant l’année 68 étaient des agneaux !

Concernant directement leurs revendications. Elles se situent principalement autour une augmentation de salaire puisque le SMIC est la règle. Elle a bien voulu négocié après 4 jours et demi de grève mais pour leur proposer, tenez-vous bien !, 38 francs par mois mais qui en fait était financé par la SNCF sur la prime de vacances. Elle est soutenue par Sud Rail et la CGT section syndicale des employés du CCE. Ils ou elles demandaient également un 13ième mois et demi sur la feuille de paie de juin et décembre, une reconnaissance des diplômes et de l’expérience, la réduction du temps de travail sans perte de salaire, aucun jours de carence, des horaires individualisés.

Par ailleurs, les salarié(e)s du CE de Paris Sud Est se sont mis en grève aussi toujours pour une histoire de salaires. La commission paritaire ne leur attribue que 1,74 % alors qu’ils ou elles réclament 3 %. Une pétition circule. Mais à cause d’une mauvaise entente entre la CGT et SUD-Rail, le mouvement fut consommé. Ne nous laissons pas manipuler, autogérons nos luttes.

Pascal Jourdain