AUCH

Une volonté d’autonomie

Le 28 septembre, 90 % des élèves de lycées techniques sur 1100 étaient absents des cours et une centaine s’activaient dans les manifs. Les 29 et 30, il y avait entre 350 et 400 lycéens dans la rue (et quelques-uns étaient partis grossir le mouvement à Toulouse, où il y eut 3 000 manifestants le 28 et 5 000 le 30) pour dénoncer, comme un peu partout, le manque de profs et la dégradation des conditions d’études. Au lycée Nogaro par exemple, il y a 36 élèves en première scientifique alors que les revendications de l’année dernière étaient de 25 élèves maximum par classe.


L’action typique consiste à se regrouper au centre-ville une demi-heure et de distribuer des tracts en bloquant la circulation de toute la ville. Il y a une volonté d’échapper à la récupération de la FIDL (très présente sur Toulouse) en maintenant la mobilisation sur Auch. Enfin, la lutte semble se développer à tous les bahuts du Gers.

Bertrand