CHRONIQUE ANARCHA-FÉMINISTE

L’heur de la traite

 
C’est bien connu, les étranger-e-s viennent chez nous pour piquer notre boulot, séduire un-e autochtone et lui coller des mouflets pour devenir inexpulsables. Et voilà que des étrangèr-e-s majeur-e-s ou mineur-e-s surenchérissent ! Il y a ceux/celles qui sont séquestré-e-s par un mari ou des employeur-e-s pour garnir le lit et tenir la maison, soit l’ancienne version des devoirs conjugaux. Et il y a ceux/celles qui servent d’égout séminal commun à la misère sexuelle masculine. Les clandestin-e-s sont recruté-e-s par de fausses offres d’emploi ou acheté-e-s au prix local, notamment les orphelin-e-s. Elles et ils sont ensuite drainé-e-s vers l’Occident ou ses touristes et sa demande intarissable de chair à éjaculat.

La loi de l’offre et de la demande, la main invisible telle que nous la vante les converti-e-s au libéralisme. J’ai entendu un jour : « Mais comment peuvent-ils avoir envie ? Elles ont cinquante ans et il y a des poubelles sur le trottoir ! » Intéressant. Il semblerait que ce ne soit pas une envie mais plutôt de l’ordre du besoin naturel. À tous prix. Celui de l’anéantissement d’une personnalité. Celui de viols répétés (la prostitution n’est que forcée). Celui du glissement de terrain. De la boite crânienne vers les testicules.

Lili-Marlène