Plages souillées, faune et flore
marine vérolées, moules assassinées, huîtres
anéanties, pêche flinguée… notre économie va
être fusillée pour plusieurs années. Comble du comble,
un certain nombre de pétroliers croisant au large de nos côtes
ont profité de la situation (les avions des douanes sont occupées
à surveiller la marée noire) pour dégazer en mer.
Des guillemots dont le plumage était souillé par un pétrole
beaucoup plus volatile que celui, lourd et visqueux de « l’Erika
», témoigne de cela.
Pendant ce temps-là, le cours des
actions de Totalfina ne cesse de grimper. Le 21 décembre, soit une
bonne dizaine de jours après le naufrage, il avait pris 0,45 % de
hausse. Et 56,46 % depuis un an.
À l’heure de notre mazoutage programmé, du saccage de notre économie et de tout ce qui vit, d’une indemnisation dont chacun sait qu’elle sera insignifiante et ne coûtera pas grand chose à une société pétrolière détenue majoritairement par un État français géré par des socialos, des cocos et même des écolos… ça met incontestablement du baume au cœur. Enfoirés !