CRISE DE FOI
La place de la femme
Lors du jubilé, il y aura une journée
le 25 mars de « célébration dans le monde
entier pour signifier la dignité des femmes ». Cette dignité
se résume à se marier, enfanter, s’occuper des enfants et
du foyer, et obéir au mâle de la maison. Cela n’a rien à
voir avec des revendications d’égalité ou de liberté
des femmes.
Une nonne anglaise, Lavina Byne, avait cru
sans doute que la dignité des femmes, c’était par exemple,
le droit d’être ordonnée prêtre dans notre chère
Église catholique si pro-féministe à l’aube du troisième
millénaire. Aussi, elle a écrit un livre, « Les Femmes
devant l’autel », où elle se prononce pour l’ordination des
femmes au poste de prêtre. Elle y dénonce aussi les femmes
qui doivent rester toujours à genoux, en silence, tête basse,
obligées à jamais de demander pardon pour le péché
commis par Eve. »
Cette audace lui a été fatale
; elle a été obligée de rendre son voile de nonne,
après plusieurs mois d’enfer terrestre. Les pressions du Vatican
ont été telles que Lavina Byne a parlé de retour à
l’Inquisition, avec pression en tous genres, autodafé des copies
de son livre. Pour elle, l’Église, c’est fini. Dire la vérité
n’a jamais plus aux papes.
Elle sera désormais moins naïve
et saura ce qu’est la réalité de l’Église, à
savoir une ennemie de la liberté de conscience et d’opinion. Une
institution chargée de faire respecter les hiérarchies les
plus arbitraires, l’homme dominant la femme au nom de Dieu. N’est-ce pas
saint Paul qui écrivit, par exemple, que « la femme écoute
l’instruction en silence, avec une entière soumission. Je ne permets
pas à la femme d’enseigner ni de prendre autorité sur l’homme,
mais elle doit demeurer dans le silence » ou encore « Soutenez-vous
les uns aux autres dans la crainte du Christ. Femmes, soyez soumises à
vos maris, comme au Seigneur, parce que le mari est le chef de la femme,
de même que le Christ est le chef de l’Église […]. »
Cela représente l’enseignement de l’Église
concernant la place de la femme dans la société. D’ailleurs,
Jean-Paul II le réassène souvent : « La vocation de
la femme est la maternité : hier, aujourd’hui et toujours. »
C’est compris ?
Régis Boussières. — groupe Kronstadt
(Lyon)