Centrale nucléaire de Braud et Saint-Louis
Après la tempête la mobilisation
s’organise
Hiver 1999, la tempête balaye la France
en deux vagues. Le lundi vers 17 heures, la tempête tombe sur la
Gironde. La centrale nucléaire du Blayais est protégé
de la mer par quelques digues. Les vagues sont tellement fortes que la
mer passe par dessus inondant une partie de la centrale. Son activité
est interrompue quelques jours.
Aucune information n'est faite aux populations
concernées, les plus proches, car qui ne seraient pas concerné
par l'accident majeur ! Finalement, après quelques jours le journal
Sud-Ouest révèle qu'il se passe quelque chose du côté
de Braud et Saint Louis. Côté, agents EDF, cégétistes
en premier, il n'y a rien eu de grave.
Après s'être occupé des
dégâts visibles de la tempête, quelques citoyens se
sont inquiétés de savoir à côté de quel
drame, nous sommes passé. Le silence des autorités et celui
d'EDF ont remis en évidence la nécessité de se mobiliser
pour exiger d'abord l'application du principe de précaution en fermant
la centrale du Blayais et en continuant le combat pour la décision
de sortie immédiate du nucléaire.
Le groupe Emma Goldman de la F.A. s'est tout
naturellement associé à la mobilisation pour porter ce débat
sur la place publique, même si nous ne pouvons regretter que le collectif
soit un simple cartel d'organisations avec toutes ses capacités
(informations, finances...) et ses limites (militants plusieurs fers au
feu, luttes de chapelles...).
L'objectif est bien de se mobiliser sur l'incident
de Braud pour relancer le débat sur l'exception française
du « tout nucléaire ». La mobilisation aura lieu le
dimanche 23 mars, jour anniversaire de l'accident de Tchernobyl.
Nous vous invitons à venir de partout
participer à une manifestation inter-régionale le dimanche
23 avril 2000 à 14 heures à Braud-et-Saint-Louis commune
de la centrale nucléaire du Blayais.
groupe Emma Goldman