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Subversion tranquille

Gilbert Lafaille au Théâtre de Dix heures
Le jeudi 20 mars 2003.

Les esprits forts feignaient de ne voir en lui que chansons agréables et petites fleurs… Pourtant du « Président et l’éléphant » (Giscard) à « Interrogations écrites » en passant par « L’Album » (Vichy) et Le Blues de Neuilly (sic !), Gilbert Lafaille distille depuis plus de vingt ans sa « subversion tranquille » avec brio, verbe haut et musicalité.

Des galas pour l’Union pacifiste (Live in Chatou) ou en soutien à Radio libertaire, l’amoureux du dimanche après-midi a toujours répondu présent à la solidarité militante. Il ne joue plus de guitare sur scène mais sait s’entourer de pointures dans ses derniers enregistrements (Michel Haumont, Jack Ada).

Jusqu’au 5 avril, il sévit près de la place Pigalle au Théâtre de dix heures à 20 h 30 du mardi au samedi. Seul avec un pianiste (Léo Nissim), il reprend de vieux chevaux de bataille (précités) et nous fait découvrir de nouvelles chansons : « L’Eau de la rivière », « La Java sans modération »… Sans oublier monologues et déclamations, il ne manque que « Charlotte » ! Mais ce sera peut-être pour la prochaine fois.

Thierry