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Unité et solidarité pour Rolland Veuillet

Le jeudi 13 mars 2003.

Depuis le 3 février, Roland Veuillet, CPE (conseiller principal d’éducation) dans un lycée de Nîmes (Gard) est suspendu, pour des motifs officiellement inconnus (il n’aura accès à son dossier que le 12 mars), bien qu’il ne fasse de secret pour personne qu’il est bel et bien réprimé pour sa participation au mouvement de grève reconductible actuel contre le projet d’assistant d’éducation. Roland Veuillet a été militant du SNES jusqu’en septembre 2002, date à laquelle il a rejoint SUD, pour des raisons qui le regardent, mais qui sont vraisemblablement des conséquences des désaccords nés des grèves qui ont secoué l’Académie de Montpellier en 2000, aggravées par des divergences sur les modalités de la lutte syndicale dans son établissement actuel.

Roland Veuillet a été mis en cause par un collègue CPE, par ailleurs militant du Snes, connu pour ses responsabilités nationales, ce qui est doublement regrettable. Est-ce la raison pour laquelle le Snes et la FSU ne participent pas aux réunions de l’intersyndicale qui organise la défense de Roland. Quelles que soient les divergences entre personnes ou entre structures, face à la répression d’un collègue par la hiérarchie, c’est la solidarité syndicale qui doit primer. Il serait incompréhensible, et lourd de conséquences, que le SNES ne soutiennent pas, avec les autres syndicats, un collègue en butte à l’arbitraire, à l’autoritarisme de sa hiérarchie et à la répression pour fait de grève.

Correspondant