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Raffarinneries

Le jeudi 23 janvier 2003.

C’est le Baron Seillières qui pète et c’est Raffarin qui pue. Ce qui c’était rarement produit auparavant est arrivé la semaine dernière. Le premier ministre s’est rendu au congrès, à la réunion ou je ne sais quel pince-fesse, organisé par le Medef. Quand on sait, car c’est pas faute de nous le montrer, les câlineries et les œillades dont sont capables les actuels responsables de l’État, il y a de quoi ricaner bêtement.

Il y eut même un journaliste professionnel — j’ai oublié son nom — pour souligner que l’événement montrait bien que Raffarin n’avait par le fait aucune doctrine. Hé Coco, tu penses pas que c’est justement le contraire ? Tu crois pas qu’il est précisément en plein dedans. Que s’il se déplace es qualité, c’est bien pour signifier que la récréation est finie. Apporter un tel soutien à un tel syndicat d’employeurs est lourd de signification. On ne serre pas n’importe quelle main impunément en public en convoquant les médias. Bien naïf qui pourrait penser que la France d’En Bas, comme ils disent, va monter une marche dans l’échelle sociale. C’est le contraire qui est vrai. Les patrons vont s’empresser d’écraser les mains des grimpeurs à coup de talons. Et c’est Raffarin qui va leur cirer les pompes.

JP