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Quand l’autruche éternue…

c’est toute la jungle qui s’enrhume
Le jeudi 4 décembre 2003.

Poésie de comptoir

« La clameur de notre juste colère a porté jusqu’à Matignon, et troublé l’ambiance feutrée des cabinets ministériels. » René Lepape, président de la Confédération des Débitants de Tabac.

Bon, René, t’es gentil, mais faut que tu choisisses : soit tu fais poète comme métier, soit tu me le sers, ce demi. Ouais, faut voter Le Pen, je sais, j’oublierai pas… Combien je te dois, René ?

Simplet en fin de stage

« Je ne suis pas naïf. Je sais qu’il peut y avoir, parfois, dans les propos politiques de certains, de la mauvaise foi. » Luc Ferry, ministre stagiaire.

C’est fou ce qu’il apprend vite, le petit… Tout compte fait c’est une bonne idée, de l’avoir inscrit au stage « découverte du monde politique ». Quand il aura fini, faudra pas oublier de demander à sa femme de rendre la carte du parking.

Des balles

« Je n’aimerais pas que les générations futures pensent du mal de moi. » Augusto Pinochet.

C’est un peu tard, gravat. Il semble que tu sois grillé sur le plan de la postérité. Mais si ça t’intéresse de savoir ce que les générations passées et présentes pensent de toi, on peut toujours te l’écrire. Avec des balles.

Le retour du Jedi du Béarn

« On croit que les guerres de religions sont finies : il n’y a qu’à regarder l’univers pour voir qu’on se trompe. » Bayrou.

Henri IV contre Dark Vador, ça risque d’être chaud.

Toi George, moi Tarzan

« Un autre monde est possible, si une autre Europe est possible. » Susan George, au FSE.

L’Afrique, territoires des ombres, que seul le Phare Europe éclaire… Moi, Susan George, exploratrice, ancienne porte-parole d’Attac, j’ai quitté mes fonctions pour rejoindre la jungle et son seigneur, Tarzan. Mon but ? Avec son aide, convaincre les sauvages de la pertinence du projet giscardo-conventionnaliste. Sont-ils pour ou contre l’élargissement à 25, souhaitent-ils un référendum sur la constitution ? J’avoue qu’il m’arrive de douter.

Beau comme

« Même les mauvaises nouvelles peuvent être nouvelles. » Finkielkraut, le Voltaire du boulevard Voltaire.

C’est beau comme du Pierre Dac. Mais ce n’est pas du Pierre Dac. Lui aurait rajouté, à la fin de la phrase, quelque chose comme : « et inversement ».

Frédo Ladrisse


(sources : l’Express, F3, France Info, Libération, Politis, le Mensuel des amis de l’Italique)