Le 27 mars a eu lieu à Toulouse le procès d’Olivier Martin. Suite à son arrestation lors de la manifestation contre la venue à Toulouse de Bruno Mégret le 25 février dernier. Ce militant anarchiste était inculpé pour agression armée et insulte aux forces de l’ordre. Selon des agents de police en civil (soi-disant portant des brassards), il se serait interposé à l’arrestation d’un jeune maghrébin en les agressant avec un panneau de signalisation. Un des agents de police a bénéficié de quinze jours d’arrêt de travail pour une malheureuse entorse au doigt.
Olivier Martin affirme être intervenu pour porter assistance au jeune maghrébin, pensant que celui-ci était pris à partie par des militants du FN. Maître Etelin, l’avocat de la défense, a plaidé l’aide à personne en danger. En effet, aucun des témoins n’a vu de brassard, et on se rappelle tous et toutes des passages à tabac qu’ont effectué dans un passé récent des militants du FN aux abords des manifestations.
Sentence : dix-huit mois de prison dont neuf mois fermes pour une entorse au doigt d’un agent de police qui a été confondu avec un militant du FN.
N’est-ce pas cher payé, et n’est-ce pas lié à la mention faite sur le procès-verbal qu’Olivier Martin est anarchiste, adhérent de la CNT de Toulouse ?
Olivier Martin a décidé de faire appel. Mobilisons-nous.
Groupe Albert Camus (Toulouse)