Environ 2 000 personnes se sont rassemblées samedi 11 octobre à Vitrolles pour soutenir le « Sous-marin », café-musique symbole de la lutte contre le Front national. En essayant dans un premier temps d’étrangler économiquement le tissu associatif de Vitrolles, celui-ci est entré en résistance.
La coordination des associations vitrollaises, regroupant une vingtaine d’associations, en est issue. Puis, comme cela ne suffisait pas, la mairie a décidé de prendre en main le « Sous-marin » en le murant, suite à des accusations concernant les normes de sécurité et de trafic de drogue à l’intérieur du café.
L’association gestionnaire du sous-marin a alors faire casser la décision frontiste par le tribunal d’Aix-en-Provence. Le « mur de la honte » devait être retiré lundi dans la journée être. Après quelques travaux suite aux dégâts provoqués par les nervis de Mégret, le sous-marin va pouvoir reprendre ses activités.
Mais la mairie n’en reste pas là : elle a décidé de dénoncer lors du prochain conseil municipal, la convention qui avait été signée par l’ancienne municipalité et le Sous-marin, et qui met les locaux à disposition pour deux ans encore ! Il semble que la mairie, en prenant le « problème » par le côté législatif, ait décidé de se faire la peau du Sous-marin, coûte que coûte. Pour réagir à cette décision, il a été appelé à un rassemblement le soir même du conseil municipal, qui se déroulera le 15 octobre.
Correspondant à Marseille