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À tous nos amis

janvier 1958.

Le dernier nº de décembre indiquait que nous avions l’espoir de vous annoncer une bonne nouvelle.

Cet espoir est aujourd’hui une réalité.

À partir de ce mois de janvier de janvier 1958, Le Monde libertaire ouvre sa boutique 3, rue Ternaux, Paris-11e, à deux minutes des métros Oberkampf ou Parmentier, à tous nos camarades.

Ils y seront accueillis quotidiennement par notre bon camarade permanent Devriendt, qui se mettra à leur disposition pour leur procurer, livres, brochures, disques, etc. et bien entendu notre M.L. Comment, avons-nous pu prendre et réaliser cette décision devenue indispensable pour la vie de notre journal ?

C’est bien simple : d’une part, nous ne pouvions toucher aux rentrées financières du journal (abonnements, ventes par les groupes, messageries, souscription permanente, etc.) qui couvrent avec difficultés les 200 000 francs mensuels nécessaires pour assurer la vie du M.L.

Nous avons donc, par une circulaire, contacté tout d’abord les militants les plus proches. Les premières réponses et les sommes versées nous permettent donc de créer aujourd’hui une caisse de soutien du Monde libertaire.

Car chaque camarade du groupe participant à cette caisse, autonome de la souscription permanente, s’engage pour la durée d’un an, à une contribution volontaire d’un versement régulier, réglable mensuellement, trimestriellement, annuellement.

Tous nos amis peuvent y adhérer suivant leurs moyens et nous comptons sur beaucoup d’adhésions, mais à tous nous leur demandons de ne pas prendre de décision à la légère, car nous compterons dès leur adhésion absolument sur eux pour établir notre budget.

Et maintenant que nous avons fait ce pas en avant, nous faisons confiance à l’occasion de la nouvelle année pour que chaque lecteur, dès à présent, nous trouve un nouvel abonné, participe à la souscription, fasse connaître autour de lui Le Monde libertaire, journal appartenant à tous les anarchistes.

Tous nous avons conscience que nous menons une bataille pour le succès de notre presse et que nous devons le mener à bien.