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éditorial du nº 1450

Le jeudi 12 octobre 2006.

Ah ! ces salauds de richards, dégoulinantes crapules ! Jamais assez contents d’nous voler le fruit d’not’travail et d’nous pousser davantage dans la précarité. Faut qu’en plus ces bouff ’galettes nous prétendent qu’c’est pour not’bien.

Et ainsi, on le sait, les crapulards à leur service à la Chambre ou au gouvernement de bien s’occuper d’nous à voter des lois et imposer des réformes pour nous emmurer dans l’insécurité.

Et va-z-y que j’te casse les hôpitaux, les écoles, le gaz public. Que j’te rogne tes picaillons d’chômeur. Que j’te r’colle tes mômes de quatorze piges à l’apprentissage et les bonnes femmes au travail de nuit !

Ça refile d’autant plus l’appétence et l’occase aux maquereaux et maquerelles de tout acabit vivant dans la chaîne économique d’user et d’abuser des malheureux. Sans oublier le pognon qu’on nous essore qui repart aussitôt dans les pognes des maquignons. « Aide à l’emploi », qu’ils appellent ça ! Et que ce n’est pas permis de pointer du doigt le pillage d’un patron, « ça nuirait aux investisseurs et aux entrepreneurs !  ».

Comme ces cochons obscènes veulent s’engraisser le plus possible sans qu’les humbles pensent à moufter, ils nous font croire qu’le bazar est équitable et inéluctable ! Ils entretiennent la crasse dans la tête des miséreux et des moins pauvres. Ces moutons-là tout heureux de s’gober supérieurs à un « sans-papiers », un « sans-abri »… Et des fois qu’le carcan médiatique n’suffise pas, ils ont encore les curetons et les imams à leur secours !

Tiens ! à propos de ceux-là, les affolés de la fesse interdite. Même la libre expression est en sursis. Un bon bougre de professeur déclare que « haine et violence habitent le livre dans lequel tout musulman est éduqué, le Coran », et le v’là obligé de s’planquer ! Et des pissecopies de presque dire que c’est normal puisque l’zigue a « violemment » critiqué le Coran. Où va-t-on ? Notez que, les soumis à Dieu, en lui promettant un mauvais sort, donnent raison à la critique.

Sacré pétard ! L’oppression n’est pas seulement dans les promesses du triste nabot de Beauvau et de ses potes du patronat, mais aussi dans les barreaux que les infâmes ratichons de toutes chapelles veulent nous enfoncer dans la caboche. Nom de Dieu ! il est temps que les taffeurs de tout poil montrent leurs poings au lieu de les garder dans leurs poches.