Accueil > Archives > 2012 (nº 1656 à 1692) > 1672 (10-16 mai 2012) > [éditorial du nº 1672]

éditorial du nº 1672

Le jeudi 10 mai 2012.

Nous sommes socialistes. Oh ! attendez, la chose n’a pas été dite ainsi, mais ce n’est pas beaucoup mieux qu’avec le coup de Lionel Jospin, prétendant à la charge suprême il y a quelques temps. Le susnommé déclamait urbi et orbi que son programme n’était pas socialiste… L’électorat lui avait préféré Le Pen et avait, par là, semé la confusion chez celles et ceux qui croyaient en l’utilité du vote. Voter pour Chirac pour éliminer l’extrême droite : il y a eu mieux question militantisme pragmatique. En cette année 2012, la donne a été autre. En fin de règne, l’ancien secrétaire de l’Élysée, cornaqué par un transfuge de l’extrême droite, a plus que droitisé ses déclarations. Cela n’aura échappé à personne, même à celles et ceux qui ne lisent pas trop les journaux. Tout ce suivisme en diable des propositions du FN a même « ému » des responsables politiques UMP et autres, sous l’œil narquois de la candidate de l’extrême droite. De toute façon « la fille de son père » mise et attend l’implosion de la droite française et principalement de son oriflamme actuel, l’UMP. Pour elle, le troisième tour, ce ne sont pas des actions syndicales pour mettre les pouvoirs publics en face de leurs responsabilités, voire aller plus loin dans le projet social. Bien au contraire, pour la dynamiteuse de la droite, le but est de se renforcer pour être la principale opposition à la gauche au pouvoir. De toute façon, toujours le même sale temps pour la sociale ! À nous toutes et tous, dans nos luttes quotidiennes, d’inverser la tendance et de persévérer dans l’offensive sociale pour la construction d’un monde libéré de l’exploitation.