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éditorial du nº 1661

Le jeudi 23 février 2012.

On en cause dans les étranges lucarnes mais pas dans les supports papier qui paraissent encore. De quoi ? D’Arcelor Mittal, étrange entreprise où le chômage partiel fleurit tous azimuts, mais pas à tous les échelons de la hiérarchie interne ! Un dessin à la une du quotidien hexagonal du soir daté de ce lundi était éloquent : droite et gauche se détournent du problème social avant de se repasser la patate chaude. À moins que l’épouse emblématique du locataire actuel de l’Élysée ne sorte une solution miracle de son chapeau magique ? De toute façon, comme l’avait déclaré Lionel Jospin, « l’État ne peut pas tout  » ! Du côté des syndicats, on s’empêtre dans le soutien aux oppositions à la pérennisation de la majorité actuelle. Mais d’autres opinions et sensibilités politiques à la tête de l’État, on le sait déjà, ne changent rien à l’affaire. En France, le patronat de la métallurgie, héritier des maîtres des forges, s’il brade à tout va, a toujours le soutien du Medef ! La déclaration commune des organisations syndicales allemande et françaises (IG Metall, FGMM-CFDT, FO métaux, FTM-CGT), qui exige une « nouvelle orientation de la stratégie Europe 2020 du point de vue de la qualité de l’emploi, de la cohésion sociale et du développement durable », sera-t-elle un nouveau coup d’épée dans l’eau ? On en a peur ! Rappelons aussi que Xavier Mathieu, « leader » des Conti, a été condamné en appel. Nouvel avatar de la criminalisation de l’action syndicale. Dans la même arborescence, des projets se font jour dans les instances décisionnelles à propos de la « nouvelle carte d’identité ». En bref, il s’agit d’un bras de fer entre le Sénat, de gauche, et l’Assemblée nationale, de droite, au sujet de la biométrisation du pays. Et nous toutes et tous dans ce pataquès ? Continuons à nous faire entendre, périodes électorales ou pas.