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Marche à l’idéal

octobre 1954.

Des fleurs prédominent au florilège humain : musique, poésie, peinture, sculpture, danse, ça ne se fabrique pas, c’est le don inné ; voir : l’obsession psychique du possédé.

Il n’est pire misère qu’en l’âme. Celle du porte-monnaie n’est qu’un embrènement.

L’on peut parer à la quotidienne en chantant dans les cours, croquis au bistrot, comme d’aucuns mendient…

Qui tend la main fait aumône à celui qui lui donne.

Quant à la misère de l’âme…, pensons à ces poètes : Deubel…, au fil de la Marne ; Gaston Couté, à Lariboisière…, Jean Loinais « ratatiné » de privations… Ces idéalistes eurent un but : réaliser l’Homme dans la liberté.

L’Idéal des matérialistes réalisa : le robot, la chaîne et la guerre (son chef-d’œuvre).

Malgré les rires, les embûches, mon choix est fait, et vous ? …

L’artiste crée, la critique démolit, et, c’est ce mercenaire que l’on connaît…

Parbleu ! c’est tellement plus facile.

Henri Chassin