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éditorial du nº 1797

juillet 2018.

Mi-Juillet, le moment du passage de témoin. Un nouveau Comité de rédaction issu du dernier congrès. Sans fanfares, sans flonflons, sans feux d’artifice.

Que dire ?

Que nous allons tout faire pour que l’équipe précédente ne regrette pas de nous avoir confié les clefs du journal.

Que l’équipe précédente nous a confié les clés avec tous les conseils nécessaires et que nous les en remercions.

Que nous avons passé des heures à prendre en main les outils. Que nous avons sué, douté, questionné, pesté, tâtonné, hésité. Que nous nous sommes battus contre les jours qui défilaient.

Que nous avons appelé au secours les plumes amies, les crayons solidaires bref que ce journal est le fruit de la collaboration d’une somme d’énergies qu’il nous faut remercier.

Que ce journal est notre premier, avec probablement les défauts qui vont avec ce statut. Que bientôt nous vous proposerons une nouvelle maquette.

Que nous allons passer de nombreuses nouvelles heures pour que les prochains numéros existent.

Mais que cette situation, cette responsabilité, cette énergie mobilisée, c’est juste passionnant. Parce que le projet libertaire est juste passionnant.

Il est donc passionnant de ferrailler, avec nos faibles moyens matériels mais grâce à notre volonté sans bornes, contre le discours que nous propose l’armée blafarde des étouffeurs d’espoir.

Mi-juillet, et ce numéro d’été pour vous inviter à sortir les pavés cachés sous toutes les « Paris plages » du monde. Pas de trêve estivale quand pleuvent les sales coups sur la torpeur des parasols.

Bonne lecture et à bientôt sur le terrain de la réflexion et de l’action.

Le comité de rédaction du Monde libertaire