Elle était de ces êtres qu’il suffit de rencontrer une fois pour leur accorder l’Amitié.
Elle était franche et pure et bourrue comme ceux qui cachent leur sensibilité au creux de la mémoire.
Elle n’était pas seulement interprète et poète, mais poésie tout court, et s’en allant, ce n’est pas une chanteuse ou un poète qui disparaît, mais la poésie qui s’efface car le verbe particulier meurt avec son créateur.
Il reste quelques chansons, les anciennes et les trois nouvelles enregistrées, mais l’interprète, le dramatique personnage en robe noire, est mort. Salut Gribouille.
Paul Chauvet