Dans notre dernier numéro nous publiions deux appels : l’un en éditorial, l’autre en troisième page.
Le premier invitait les isolés à rejoindre nos rangs, le second réclamait un plus grand appui financier.
Si les anarchistes sont prompts à offrir leur vie (nos récents blessés en témoignent), il n’en est pas de même pour leur bourse.
Pourtant, camarades, la parution de notre journal risque d’être interrompue pour un temps indéterminé si notre appel n’est pas entendu. La situation actuelle exige une liaison permanente entre tous, nous ne pouvons fermer boutique. Plus, la voix libertaire doit en cette période dangereuse se faire entendre plus fort.
Amis lecteurs, sympathisants, compagnons,
Vous ne laisserez pas s’éteindre le flambeau que nous ont transmis Louise Michel et Sébastien Faure…
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