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La coordination des personnels de l’éducation

Le jeudi 10 novembre 1988.

Réunie une première fois à l’initiative des enseignants du LEP Francisco-Ferrer (Lille-Fives), une coordination des personnels de l’éducation existe aujourd’hui sur la métropole lilloise. Présente en nombre à la manifestation de la Fonction publique, puis à celle appelée par la coordination des infirmières et personnels hospitaliers, la coordination des personnels de l’éducation s’est réunie une seconde fois samedi 22 octobre. Des décisions ont été prises quant au processus de développement de la coordination et à son organisation : un moment-clé eu cours duquel les libertaires ont tenu à rappeler avec succès leurs positions autogestionnaires.

On peut contacter la coordination en écrivant à la MNE, 23, rue Gosselet, 59000 Lille, ou en téléphonant au 20.04.66.06.

Gr. « Humeurs noires » et Benoît-Broutchoux (Lille)



Une centaine de personnels de l’éducation, venant de quarante établissements, réunis le 22 octobre à l’appel de la coordination des personnels de l’éducation, appellent tous les personnels à se réunir sur leur lieu de travail en assemblée générale, afin de discuter dans l’unité et la démocratie de leurs revendications suivantes : 2 000 francs d’augmentation mensuelle, révision des grilles de salaire, amélioration des conditions de travail par l’embauche de personnel et la revalorisation.

Les étudiants avaient leur coordination, les cheminots, les infirmières et les personnels soignants aussi. Les personnels de l’éducation doivent avoir la leur également, qu’il s’agit maintenant d’élargir et de structurer. La coordination propose au plus large débat les axes de la mobilisation et les moyens d’action. Elle appelle les personnels de l’éducation à se réunir, syndiqués et non-syndiqués, en assemblée générale. Elle appelle tous et toutes à rejoindre la coordination et à élire, partout où cela est possible, des représentants mandatés pour décider des revendications et des moyens de lutte.