Joyeux, Maurice (1910-1991)

Un point d’histoire

par Henri Bouyé

Le hasard a voulu que me tombe entre les mains — tout récemment — le livre de Maurice Joyeux ayant pour titre Sous les plis du drapeau noir, édité par Publico. Etant données les libertés prises par son auteur en ce qui touche la vérité historique, notamment les origines et les débuts de la (…)

Maurice Joyeux est né à Paris dans le 10e arrondissement, le 29 janvier 1910. Apprenti serrurier, il quitte sa famille à treize ans et fréquente les militants anarchistes à l’époque de la campagne en faveur de Sacco et Vanzetti (1927). Il sera prisonnier civil et militaire à plusieurs (…)

Hommage

Maurice Joyeux est décédé le lundi 9 décembre à l’âge de 81 ans. Militant anarchiste, écrivain et longtemps responsable de publication du Monde libertaire, sa disparition nous a conduit à recevoir un abondant courrier. Nous publions ici, celui de l’écrivain Michel Ragon, qui l’a bien connu.

C’est avec émotion que nous venons d’apprendre la mort de notre compagnon de longue date, Maurice Joyeux, qui nous a quitté le lundi 9 décembre 1991. Nous n’oublierons pas ce compagnon de toujours qui est, avec sa compagne Suzy, à l’origine de la restructuration de la Fédération anarchiste ; (…)

Fort d’une amitié solide, André Bergeron, ex-secrétaire général de Force ouvrière, a tenu dans nos colonnes à saluer la disparition de son vieil ami Maurice en nous rappelant le rôle syndical de ce dernier.

Hommage

En 1967, j’avais 20 ans et je baladais ma révolte et mon inculture politique aux quatre coins de la galaxie extrême gauche. Je cherchais. Et c’est en cherchant qu’un jour je tombai sur Maurice Joyeux qui, dans une petite salle de l’Athénée à Bordeaux, animait une réunion publique sur… Kropotkine (…)

Maurice Joyeux

Le Consulat polonais, Mutinerie à Montluc, œuvres autobiographiques par lesquelles le lecteur est tenu en haleine, et où on sent l’intensité des événements vécus. Pas un instant d’ennui en parcourant ces pages que je me permets de signaler aux jeunes et aux autres, en leur garantissant l’immense (…)

Maurice Joyeux

À part les drapeaux noirs dans les manifestations de Mai 68, des déclarations individualistes dans le théâtre de l’Odéon occupé et l’opinion critique de mon professeur de philosophie, je ne connaissais pas grand chose de l’anarchisme il y a plus de vingt ans. Le premier Monde libertaire que (…)

Hommage

Ce fut un coup de téléphone terrible que d’apprendre la disparition de Maurice. Bien sûr, nous nous y attendions depuis plusieurs mois. Mais, quelque part en nous, subsiste toujours le refus d’accepter l’inévitable. Pour tous ceux qui ont eu la joie de fraterniser avec lui, c’est un vide immense (…)

Hommage

La disparition de notre compagnon Maurice Joyeux, en décembre dernier, a suscité un courrier abondant… Par ailleurs, la presse, pour une fois, a noté l’événement ! Les quotidiens Libération, Le Monde, la télévision (TF1) y sont allés de leur commentaire, certes un peu rapide. Ici même, André (…)

« Le Libertaire » (1920-1939)

« Le Libertaire n’a de patrie que la patrie universelle. Il est l’ennemi des bornes : bornes-frontières des nations, propriété d’État ; bornes-frontières des champs, des maisons, des ateliers, propriété particulière ; bornes-frontières de la famille, propriété maritale et paternelle. Pour lui (…)

Ce texte a paru pour la première fois en 1979, dans le numéro 27 de la revue La Rue, aujourd’hui défunte et publiée naguère par le groupe Louise-Michel de la Fédération anarchiste, dont l’auteur fut précisément l’un des piliers. Il nous est proposé cette fois sous forme de brochure dans la (…)

Dans trois numéros distincts de la défunte revue La Rue, éditée pendant près de vingt ans par le groupe libertaire Louise-Michel, Maurice Joyeux, l’un des principaux animateurs dudit groupe et de ladite revue, fit paraître trois articles contant l’histoire de la Fédération anarchiste, de (…)

Cet article d’André Devriendt est paru dans le Magazine libertaire nº 4, (décembre 1984), sous le titre « Deux guerres coloniales, l’Indochine et l’Algérie ». Nous n’en reprenons ici que cette seconde partie.