Durant le sommet de la présidence grecque de l’Union européenne (20-21 juin, Thessalonique), l’État grec a mis en place un plan de répression démesuré contre les manifestions. La phase finale de cette répression a été l’arrestation de 29 personnes, toutes accusées des mêmes crimes, victimes du même montage judiciaire. Sept d’entre eux restent aujourd’hui emprisonnés, sans avoir eu le moindre jugement, car ils sont considérés comme de dangereux terroristes.
Cette situation n’est pas indépendante des temps que nous vivons, des lois sécuritaires et liberticides qui se multiplient partout. Au cours des réunions de ces États meurtriers, Seattle, Nice, Barcelone, Göteborg, Gênes, le message qu’envoient les gouvernements au mouvement social est le même : soumettez-vous ou nous vous réduirons au silence. Aujourd’hui en Grèce, cinq des sept prisonniers politiques ont commencé une grève de la faim. Celle-ci se poursuit malgré l’attitude de plus en plus brutale et sauvage des forces spéciales de la police, chargées de surveiller les détenus. Nous ne citerons qu’un exemple : l’un d’entre eux est transféré à l’hôpital en raison de la gravité de son état, escorté par une cohorte de jeeps et de policiers masqués, qui au lieu de le faire examiner, l’attachent sur une chaise, le battent et le torturent sous les yeux des médecins.
Les noms des grévistes sont les suivants :
- Suleyman Daruk Kastro, syrien, grève commencée le 21 septembre,
- Simon Chapman, anglais, grève commencée le 5 octobre,
- Carlos M. Martinez, espagnol, grève commencée le 5 octobre,
- Fernando Perez, espagnol, grève commencée le 5 octobre,
- Spiros Tsitsas, grec, grève commencée le 8 octobre.
Le FSL exige
- . L’abandon des charges qui pèsent sur ceux qui ont été arrêtés durant le sommet de Thessalonique.
- . La libération des sept prisonniers et SURTOUT des cinq grévistes de la faim, avant que leur état de santé ne devienne critique.
La solidarité est notre arme.
Le Forum social libertaire