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Seattle, Prague, Nice, Québec

Nous ne les laisserons pas tranquilles

Le jeudi 11 janvier 2001.

Le Sommet des Amériques et de la Zone de libre-échange des Amériques, une espèce d’équivalent américain du Sommet de l’Union européenne à Nice, se tiendra en avril 2001 avec 34 chefs d’État qui se réuniront à Québec en vue de créer une zone de libre-échange qui s’étendrait sur tout le continent des Amériques. Accélérant la dégradation de nos conditions et de notre milieu de vie tant social qu’environnemental, ils poussent la logique capitaliste toujours plus loin soumettant nos vies à la loi du plus fort et à la domination de la marchandise. Devant la dépossession systématique de notre pouvoir politique, la résistance s’impose. En avril 2001, un comité d’accueil les attendra : la CASA. Ce Comité d’accueil du Sommet des Amériques est une coalition d’individus, qui suivra les principes suivants : anticapitalisme, lutte contre le patriarcat, refus de la hiérarchie, non-réformisme, autonomie, respect des tactiques qui vont de l’éducation populaire à l’action directe.

Les anarchistes du groupe Émile-Henry, membre de la NEFAC (Fédération communiste libertaire du nord-est), s’investiront à deux niveaux dans l’organisation à la résistance du Sommet des Amériques. À un premier niveau, au sein de de la CASA, par exemple, pratiquant l’unité anticapitaliste à la base. À un second niveau, dans l’apparition spécifique des libertaires lors du Sommet lui-même et dans la propagande pré-sommet. La Nefac a décidé lors de son congrès du mois d’aout qu’elle s’impliquerait dans le mouvement « anti-mondialisation} » afin de le radicaliser et d’en faire un mouvement réellement anticapitaliste (plutôt que seulement opposé à certains aspects du capitalisme).

Source : Groupe Émile-Henry