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Quand l’autruche éternue…

…c’est toute la jungle qui s’enrhume
Le jeudi 4 novembre 2004.

Le défaussé de Versailles

«  Je ne me défausse jamais, ni par-dessous ni par-dessus. » Alain Juppé.

D’après ce qu’on a vu au procès de Versailles, c’est plutôt par derrière que tu balances les potes, lesquels se retrouvent, grâce à toi, gros Jean comme devant. Ah, ah ?

Royal canin

« Les généraux grognent, mais ils finissent par obéir. » Aliot-Marie, chef de meute.

Ce qu’il faut à ces chiens de guerre, c’est un rab de canigou dans la gamelle du soir. Croyez-moi, président : avec quelques croquettes en plus les clébards, on les tient.

Ambiance

« C’est bon de dire non. Mon fils disait non. Ça lui a passé quand il a grandi. » Strauss-Kahn.

Faut vous dire, monsieur, que chez ces gens-là, on ne dit pas non, monsieur, on ne dit pas non… Et Fabius, gosse attardé, de répondre que Frida elle, dit toujours oui. Ambiance au PS, ces temps-ci.

Risques

« On veut montrer qui est vraiment le John Kerry de tous les jours, celui qui aime le base-ball et le hockey. » Mc Curry, porte-parole du candidat.

Au risque de se fâcher avec les amateurs de basket et les fans de football ? Décidément, et jusqu’au bout, Kerry aura pris tous les risques.

Une Europe, un peuple, une droite

« Il n’y a qu’en France qu’on me trouve libéral. Dans les instances européennes, je me sens très recentré. » Nicolas Sarkozy.

Pour Bruxelles, Sarko c’est le centre… Bayrou passe donc là-bas pour un socialiste furieux, et Gollnisch pour un type de droite, certes, mais un peu mou. Une poignée de malades sont en train de construire une Europe qui donne envie de la quitter, de s’enfuir, de demander l’asile politique à la Turquie. Chiche ? Ouais.

Vos gueules

« Les catholiques sont caricaturés, moqués, pris comme tête de Turc. Certains veulent faire payer à l’Église sa domination antérieure. » Henri Madelin, Jésuite.

Oh, les curetons, vous allez la fermer ou merde ? On les moque, les pauvres chéris, et pire, on les caricature ! Ça les peine, les suceurs d’ostie, de voir le bon dieu dans la merde ? Ils en boufferont jamais autant qu’on en a bouffé à cause d’eux, et s’il en reste un peu on la garde pour les jésuites. En attendant : vos gueules.

Frédo Ladrisse


(sources : le Figaro, Libération, le Nouvel observateur, le Parisien)