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À la petite semaine

Le Vivier

Le jeudi 18 octobre 2001.

Une étude sur les violences sexuelles au sein de l’école nous apprend que près de soixante-dix viols ont été recensés pour l’année 1998-1999 par le ministère de l’Éducation nationale.

Il y a quelques mois, l’accent était mis brièvement sur le « rite » des viols collectifs dans les cités, élégamment appelés « tournantes » par des bandes d’adolescents couillus adeptes de ce charmant passe-temps.

Perte des repères, démission de la famille, valeurs exacerbées de virilité et de violence… une avalanche d’explications d’ordre psychologique et social nous est fournie pour tenter de comprendre l’ampleur de ce phénomène inquiétant. S’il en est qui avaient des repères solides, des familles à la hauteur et au fond du cœur les valeurs admirables de la France éternelle, c’était bien les p’tits gars partis « pacifier » l’Algérie rebelle dans les années soixante. Et pourtant voilà que des témoignages de plus en plus forts et nombreux nous disent que neuf fois sur dix les femmes algériennes détenues étaient là-bas systématiquement violées par eux.

Comme disait Chevènement il y a quelques années, « La France est avant tout une éthique exigeante ». Dans les toilettes de certains établissements scolaires et des caves de banlieue, on rencontre de plus en plus fréquemment cette morale pointilleuse chez de bons petits jeunes gens à qui ne manque que l’uniforme militaire pour être enfin dignes de notre beau drapeau.

Floréal